Formation CSE : développer les compétences des élus pour un dialogue social efficace

Qu’est-ce qu’une formation du CSE ?

La formation CSE désigne l’ensemble des dispositifs obligatoires et facultatifs qui permettent aux élus du Comité Social et Économique d'acquérir les compétences nécessaires à l'exercice de leur mandat.

Le CSE concentre en effet depuis 2017 les anciennes prérogatives des DP, CE et CHSCT. Les élus doivent donc maîtriser simultanément le droit du travail, l'analyse financière, la négociation collective et la prévention des risques. Un défi impossible sans formation structurée.

Derrière l'appellation "formation CSE", il y a donc tout un parcours de montée en compétences et qui ne se réduit pas à un simple stage juridique. Un point clé à retenir, c'est que la formation articule quatre piliers indissociables dans le dialogue social :

  • La maîtrise du cadre légal : un élu qui ne connaît pas ses droits ne peut pas les exercer, c'est une évidence. Face à un employeur qui invoque des "impératifs économiques" pour passer en force, seule la connaissance précise des articles du Code du travail permet de riposter efficacement.

  • L'analyse économique et financière : d'expérience, l'essentiel des consultations du CSE portent sur des sujets économiques. Comment contester un plan de licenciement si on ne sait pas lire un bilan ? Comment négocier des augmentations sans comprendre les marges de l'entreprise ?

  • Les techniques de négociation : le dialogue social n'est pas toujours un rapport de force ni une opposition frontale, il y a souvent des accords gagnant-gagnant. C'est la différence entre subir et co-construire.

  • La prévention des risques : les élus du CSE formés savent identifier les signaux faibles avant le burn-out, l'accident, la crise.

Représenter 300, 1000, voire 5000 salariés, ne s'improvise pas pour des élus CSE, face à des directions rompues aux stratégies juridiques et financières. Les élus découvrent souvent avec appréhension l'ampleur du défi. La formation CSE renforce leurs capacités à négocier des accords complexes, bien entendu, mais aussi décrypter des documents comptables opaques, gérer des situations humaines délicates.

Les 4 rôles du CSE

1. Le rôle économique

Ici, il faut faire la part des choses. Le CSE n'est pas là pour co-gérer l'entreprise, mais pour comprendre et influencer une poignée de décisions importantes. Celles qui impactent l'emploi et les conditions de travail. Cette nuance est fondamentale.

Les attributions économiques du CSE sont vastes, souvent mal comprises. La direction présente des chiffres, invoque la concurrence internationale, brandit des graphiques. Sans formation, les élus n'ont d'autre choix que de croire sur parole ou de s'opposer par principe.

Exemple concret : lors d'une consultation sur les orientations stratégiques dans une entreprise de plasturgie, la direction présente un projet de délocalisation partielle en Roumanie. "Coûts de production divisés par trois", "survie de l'entreprise en jeu".

Les élus formés ne se laissent pas impressionner, puisqu'ils sont en mesure de :

  • Vérifier les hypothèses : le calcul inclut-il les coûts de transport, de non-qualité, de formation ?

  • Explorer les alternatives : automatisation partielle, réorganisation interne, montée en gamme

  • Chiffrer l'impact social : coût des licenciements, perte de savoir-faire, impact sur le bassin d'emploi

  • Proposer un contre-projet : maintien de la production à valeur ajoutée en France, délocalisation limitée aux produits basiques

2. Le rôle social

Le CSE hérite d'une mission "de proximité" : tenir l'interface entre les salariés et la direction. Attention, il ne s'agit pas de jouer à la boîte aux lettres des doléances.

Ce qui fait la différence, c'est la capacité à :

  • Qualifier juridiquement une situation : Il ne s’agit pas de dire "mon supérieur est injuste", mais de qualifier juridiquement une situation de harcèlement moral au sens de l'article L1152-1"

  • Documenter objectivement : dates, faits, témoins, impacts sur la santé

  • Mobiliser les bons leviers : alerte, enquête, inspection du travail, médecin du travail

  • Obtenir des résultats : mutation du harceleur, réorganisation du service, formation management

3. Le rôle en santé-sécurité

Depuis l'absorption des missions du CHSCT, le CSE porte une responsabilité en matière de prévention. Ce n'est plus une option, puisqu'il s'agit vraiment d'une obligation morale et légale.

Il s'agit de :

  • Repérer les dangers avant l'accident : un garde-corps branlant, des produits chimiques mal stockés, des cadences qui s'emballent

  • Analyser les causes profondes : pourquoi 3 accidents similaires en 6 mois ? Problème de formation, de matériel, d'organisation ?

  • Imposer des mesures : droit d'alerte si danger grave et imminent, possibilité de faire cesser le travail

  • Suivre l'efficacité : les mesures prises ont-elles résolu le problème ou juste déplacé le risque ?

Il est important de souligner que la formation SSCT ne transforme pas des élus des préventeurs professionnels, mais leur donne les clés pour dialoguer efficacement avec les experts et imposer la prévention.

4. Le rôle culturel et social

C'est bien connu, la gestion des activités sociales et culturelles représente un levier de cohésion très intéressant pour les employeurs. Mais attention aux pièges dans la réalité de ces activités : les détournements, le favoritisme, les activités désuètes ou peu engageantes.

La formation apprend à :

  • Gérer rigoureusement : comptabilité transparente, procédures d'attribution équitables, contrôles réguliers

  • Innover socialement : au-delà des traditionnels arbres de Noël, imaginer des actions qui répondent aux nouveaux besoins (conciergerie, soutien scolaire, activités bien-être)

  • Optimiser le budget : négociation avec les prestataires, mutualisation entre CSE, recherche de cofinancements

  • Communiquer efficacement : faire connaître les actions, toucher tous les salariés, valoriser le rôle du CSE

Qui est concerné par cette formation ?

Les titulaires (colonne vertébrale du CSE) : ils ne sont pas de simples participants aux réunions. Ils portent la responsabilité juridique et morale de représenter leurs collègues. La formation obligatoire n'est pas une faveur de l'employeur, c'est un droit fondamental qui conditionne l'efficacité du mandat.

Les suppléants : l'erreur classique est de les considérer comme des élus de second rang. En réalité, ils constituent la profondeur de banc du CSE, essentiels à sa pérennité. D'expérience, les CSE les plus efficaces sont ceux où titulaires et suppléants sont formés ensemble. Cela crée une dynamique d'équipe et une vision partagée.

Les représentants de proximité : dans les entreprises multisites, les représentants de proximité jouent un rôle, mais parfois très mal défini. La formation clarifie leur périmètre et leurs moyens d'action. Or ce qui fait leur valeur ajoutée est cette connaissance fine du terrain, ils voient ce qui échappe au CSE central. Ici, moins de théorie juridique, plus d'outils pratiques de remontée d'information et de première intervention.

Les mandatés spécifiques : le secrétaire du CSE n'est pas qu'un preneur de notes, puisque c'est lui qui pilote l'instance, fixe le cap, assure la cohérence. Même chose pour le trésorier qui porte une responsabilité financière personnelle.

Les objectifs de cette formation

Maîtriser le droit pour ne plus se faire piéger

Le Code du travail compte plus de 3000 pages. Impossible de tout connaître, mais certains articles sont des armes que tout élu doit maîtriser. La formation vise une connaissance opérationnelle, pas académique :

  • Les délais de consultation : savoir qu'un mois n'est pas négociable permet de résister aux pressions

  • Le recours à l'expert : connaître les cas de prise en charge obligatoire change la donne dans les négociations complexes

  • Les nullités de procédure : une consultation mal menée peut être annulée, avec toutes ses conséquences

  • La protection des élus : savoir se protéger du licenciement abusif

Développer une vision concrète

Au-delà du juridique, la formation forge des compétences transversales indispensables :

L'analyse financière :

  • Comprendre d'où vient l'argent (chiffre d'affaires, subventions)

  • Comprendre les postes de dépenses (salaires, dividendes, investissements)

  • Repérer les manipulations (provisions excessives, transferts de charges)

  • Poser les bonnes questions ("Pourquoi la masse salariale baisse alors que l'activité augmente ?")

La communication :

  • Parler le langage de la direction sans perdre celui des salariés

  • Rédiger des tracts percutants sans tomber dans la démagogie

  • Animer une AG sans perdre le contrôle

  • Gérer les médias en cas de crise

La négociation :

  • Préparer ses arguments avec des données objectives

  • Identifier les marges de manœuvre de l'adversaire

  • Savoir céder sur l'accessoire pour gagner sur l'essentiel

  • Formaliser les accords pour éviter les interprétations

Construire une stratégie

Ce qu'il faut comprendre, c'est que la formation transforme des élus réactifs en acteurs stratégiques du dialogue social. Au lieu de "courir derrière" les projets de la direction, ils apprennent à :

  • Anticiper : analyser les signaux faibles (embauches gelées = restructuration en vue ?)

  • Proposer : présenter des alternatives crédibles et chiffrées

  • Mobiliser : construire des alliances (autres CSE du groupe, élus locaux, clients)

  • Pérenniser : inscrire les acquis dans des accords collectifs

Est-ce que la formation CSE est obligatoire ?

Pas d'ambiguïté si l'on se réfère à l'article L2315-63 du Code du travail : "Les membres titulaires du comité social et économique bénéficient d'un stage de formation économique".

Le verbe "bénéficient" a son importance : c'est un droit, pas une option. Ce qu'il faut retenir :

  • Durée : 5 jours maximum (mais c'est un maximum, pas un forfait à épuiser)

  • Timing : dans les 4 ans du mandat (idéalement dans la première année)

  • Renouvellement : à chaque réélection (les enjeux évoluent)

  • Public : titulaires de droit, suppléants sur accord

L'employeur ne peut s'y opposer que pour "nécessités de service". Attention : ce motif est strictement encadré par la jurisprudence. Un refus abusif = délit d'entrave.

La formation SSCT (Santé Sécurité et Conditions de Travail)

Pour les entreprises de plus de 50 salariés (financement cse​ plus de 50 salariés), s'ajoute l'obligation de formation en santé, sécurité et conditions de travail. Les modalités diffèrent :

  • Premier mandat : 5 jours (on part de zéro)

  • Renouvellement : 3 jours (actualisation et approfondissement)

  • Public : tous les membres de la délégation du personnel du CSE

Ici, il faut faire la part des choses : cette formation n'est pas une formalité. Avec la disparition du CHSCT, le CSE hérite de responsabilités vitales. Un élu non formé face à un accident grave porte une responsabilité.

Les sanctions quand l'employeur refuse

Un employeur qui refuse la formation s'expose à des sanctions graduées, qu'il s'agisse du financement CSE​ moins de 50 salariés ou plus :

Délit d'entrave :

  • Amende de 7 500 € (par infraction)

  • Inscription au casier judiciaire

Nullité des consultations :

  • Les décisions prises sans CSE formé peuvent être annulées

  • Obligation de recommencer la procédure

  • Blocage possible des projets

Référé judiciaire :

  • Le juge peut ordonner la formation sous astreinte

  • Exécution forcée possible

Combien coûte une formation CSE ?

Les tarifs observés selon la formation considérée :

  • Les formations syndicales : 150 à 300 €/jour/personne

  • Les organismes spécialisés : 300 à 500 €/jour/personne

  • Les cabinets d'avocats : 500 à 800 €/jour/personne

  • Les formations intra-entreprise : 1500 à 3000 €/jour pour le groupe

Le coût pédagogique n'est que la partie émergée de l'iceberg, puisqu'il faut aussi tenir compte de :

Salaires maintenus :

  • 5 jours x nombre d'élus x salaire journalier

  • Pour 10 élus au SMIC : environ 6 000 €

  • Pour 10 cadres : facilement 15 000 €

Frais annexes :

  • Déplacement : 50 à 200 €/personne selon distance

  • Hébergement : 80 à 150 €/nuit/personne si nécessaire

  • Restauration : 25 à 40 €/jour/personne

  • Documentation : 50 à 100 €/personne

Coûts indirects :

  • Remplacement des élus absents

  • Ralentissement de l'activité

  • Reports de réunions

Le retour sur investissement

Mettre en perspective ces coûts avec les économies potentielles. Voici quelques ordres de grandeur à garder à l'esprit :

Évitement d'un contentieux :

  • Procès prud'homal évité : 20 000 à 100 000 €

  • Procédure de licenciement sécurisée : 30 000€ d'économie moyenne

  • Accident du travail évité : 75 000 € en moyenne

Amélioration du climat social :

  • Baisse de l'absentéisme de 2 % : gain de 50 000 €/an pour 100 salariés

  • Réduction du turnover de 10 % : économie de 100 000 €/an

  • Augmentation de la productivité de 5 % : impact direct sur la rentabilité

Un CSE bien formé peut générer des économies représentant 10 à 50 fois le coût de sa formation.

Quelle durée pour une formation CSE ?

La loi prévoit deux formations distinctes avec des durées spécifiques :

  • Pour la formation économique, obligatoire pour tous les titulaires, la durée est de 5 jours maximum à prendre durant les 4 ans du mandat. Cette formation peut être fractionnée selon les besoins et renouvelée à chaque réélection.

  • Pour la formation SSCT (santé, sécurité et conditions de travail), réservée aux entreprises de plus de 50 salariés, la durée varie selon l'expérience : durée minimale de 5 jours pour un premier mandat, réduits à 3 jours en cas de renouvellement. Cette formation doit intervenir rapidement après la désignation pour être pleinement efficace.

Au-delà de ces obligations, rien n'empêche de négocier des formations complémentaires. L'expérience montre qu'un étalement sur plusieurs mois avec des intersessions pratiques favorise une meilleure assimilation qu'une formation professionnelle en bloc.

Les CSE les plus performants organisent également des journées de perfectionnement annuelles pour rester à jour quant aux nouveaux enjeux de l'entreprise.

Comment financer la formation CSE ?

Pour les formations obligatoires, l'employeur prend tout en charge. C'est la loi, sans négociation possible.

Concrètement, cela comprend :

  • Le maintien intégral du salaire pendant la formation,

  • Les frais pédagogiques (plafonnés à environ 400 €/jour pour la formation économique, sans limite pour la SSCT), ainsi que

  • Les frais de déplacement et d'hébergement sur justificatifs.

Le budget de fonctionnement du CSE (0,2 % de la masse salariale) peut financer des formations complémentaires : modules spécialisés, documentation juridique ou accompagnement sur des sujets spécifiques.

Certains CSE utilisent jusqu'à 30% de ce budget pour la montée en compétences de leurs membres.

D'autres sources existent et sont à mobiliser au cas par cas :

  • Les OPCO proposent parfois des actions collectives gratuites,

  • Certaines régions subventionnent la formation des représentants du personnel, et donc des élus au sein du CSE,

  • Des accords d'entreprise peuvent prévoir des budgets dédiés au financement de la formation, au-delà du légal.

La stratégie gagnante consiste à négocier un accord formation sur plusieurs années. Un accord qui dépasse les minima légaux. Un CSE bien formé génère des économies (moins de conflits, meilleures négociations) qui rentabilisent largement l'investissement.

Combien de temps dure la formation CSE ?

La formation économique s'étend sur 5 jours maximum, utilisables pendant les 4 ans du mandat. La formation SSCT dure 5 jours au premier mandat, 3 jours en renouvellement.

Important : les durées légales constituent des maxima à utiliser intelligemment, pas des forfaits à consommer d'un bloc.

Une mise en place optimale privilégie un étalement dans le temps. Exemple de schéma efficace :

  • 3 jours de formation initiale, puis

  • 2-3 semaines de pratique terrain, suivies de

  • 2 jours d'approfondissement.

Cette approche favorise l'ancrage des compétences et permet d'adapter le contenu aux besoins réels identifiés.

Au-delà du temps en salle, prévoir l'investissement personnel :

  • Lecture des documents préparatoires (5-10 h),

  • Mise en pratique entre les sessions (20-30 h),

  • Maintien des compétences (2-3 h/semaine).

Le temps de trajet n'est pas décompté des jours de formation, et l'employeur ne peut refuser ces durées qu'en cas de nécessités de service exceptionnelles et dûment justifiées.

Conclusion : investir dans la formation et le dialogue social

Ce qu'il faut retenir de ce guide :

La formation est un droit, inscrit dans la loi et clarifié par quantité d'éléments de jurisprudence. Aucun employeur ne peut s'y soustraire sans risquer gros.

Les compétences acquises dépassent le mandat. Analyse financière, négociation, communication, gestion de projet : autant de savoir-faire valorisables dans tout parcours professionnel.

L'investissement est rentable pour tous. Un CSE formé évite les conflits stériles, propose des solutions constructives, contribue à la performance globale.

La formation initiale n'est qu'un début. Le vrai défi est de maintenir et développer les compétences tout au long du mandat.

Le dialogue social du 21e siècle ne peut se construire avec les outils du 20e, c'est une évidence. Face à des entreprises en mutation permanente, des réglementations évolutives, des enjeux sociétaux nouveaux, les élus CSE doivent être armés.

Références juridiques

[1] Articles L2312-8 et suivants du Code du travail : attributions économiques du CSE

[2] Articles L2312-5 et suivants du Code du travail : attributions générales du CSE

[3] Articles L2312-9 et suivants du Code du travail : attributions en matière de santé, sécurité et conditions de travail

[4] Articles L2312-78 et suivants du Code du travail : activités sociales et culturelles

[5] Article L2315-63 du Code du travail : formation économique des membres du CSE

[6] Article L2313-7 du Code du travail : représentants de proximité

[7] Article L2315-63 du Code du travail : stage de formation économique

[8] Article L2315-18 du Code du travail : formation en santé, sécurité et conditions de travail

[9] Articles L2316-1 et L2317-1 du Code du travail : délit d'entrave au fonctionnement du CSE

Comment ça marche ?

Avant formation

Un rendez-vous téléphonique ou physique est organisé afin d’établir le programme de la formation sur-mesure. Un accès personnel est mis en place sur la plateforme E-learning pour tous les élus (suppléants non participants compris) à compter de la date de signature du contrat afin de vous familiariser avec le programme.

Durant la formation

Formation dans vos locaux, sur deux ou trois jours continus selon le nombre de participants et le programme. Cette formation sur-mesure se compose à 15% de théorie et à 85% de mise en pratique.

Trois thèmes sont imposés par le ministère du travail (Attributions du CSE, Harcèlement et Entretien préalable au licenciement).

Nos formations sont préparées et présentées par nos juristes spécialisés en droit du travail.

Suite à la formation

Un suivi du CSE est mis en place, avec le juriste qui a réalisé la formation, durant 4 mois afin de pouvoir échanger et poser des questions sur la formation ou le mandat d'élu.

Un éventail de sujets de formation pour les élus du CSE

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un homme assis a son bureau avec un ordinateur
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